Sujet Capital
Sujet Capital, votre balado qui vous explique le monde du placement de façon simple, vous offre des idées pour la gestion de votre portefeuille, le tout dans une ambiance décontractée. Retrouvez James Parkyn, François Doyon La Rochelle tous les mois.
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Épisode #53 : Le Débat à propos du Portefeuille équilibré 60% Actions et 40% Obligations et Revue du rapport de l’Institut C.D. Howe sur les Règles de retrait obligatoire pour le FERR
06/07/2023
Épisode #53 : Le Débat à propos du Portefeuille équilibré 60% Actions et 40% Obligations et Revue du rapport de l’Institut C.D. Howe sur les Règles de retrait obligatoire pour le FERR
Dans cet épisode, James Parkyn et François Doyon La Rochelle discutent d'un récent rapport de l’Institut C.D. Howe qui souligne la nécessité de réorganiser les règles entourant les retraits des fonds enregistrés de revenu de retraite (FERR). Ils s’attardent également sur la manière classique de construire un portefeuille équilibré avec une allocation de 60 % en actions et de 40 % en obligations. Lien à partager : - par James Parkyn & François Doyon La Rochelle - par James Parkyn & François Doyon La Rochelle - par James Parkyn - par Vanguard Canada - par William B.P. Robson & Alexandre Laurin at The C.D. Howe Institute
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Le nouveau compte d’épargne libre - d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP) et la revue du Rapport Annuel 2023 du Crédit Suisse sur les classes d’actifs mondiales
05/10/2023
Le nouveau compte d’épargne libre - d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP) et la revue du Rapport Annuel 2023 du Crédit Suisse sur les classes d’actifs mondiales
Description: Dans cet épisode, James Parkyn et François Doyon La Rochelle reviennent sur les bases du compte d'épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP) et donnent à leurs auditeurs quelques idées de planification. Ils perpétuent également leur tradition annuelle et passent en revue la 15e édition du Rapport Annuel 2023 du Crédit Suisse sur les classes d’actifs mondiales. Lire le script: Introduction : François Doyon La Rochelle: Bienvenue à Sujet Capital, un Balado mensuel à propos de la gestion passive de portefeuille et de la planification financière et fiscale pour les investisseurs à long terme. Vos hôtes pour ce Balado sont James Parkyn et moi-même François Doyon La Rochelle, tous deux gestionnaires de portefeuilles avec PWL Capital. Au programme aujourd’hui pour l’épisode #52 : Pour notre premier sujet, nous ferons la revue et commenterons le nouveau le compte d'épargne libre-d ‘impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP) Et ensuite, pour notre sujet principal, nous ferons la revue de la 15eme édition du Rapport Annuel 2023 du Crédit Suisse sur les classes d’actifs mondiales. Bonne écoute ! Le nouveau compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété CELIAPP : François Doyon La Rochelle: Dans notre premier sujet d'aujourd'hui, on va revoir et commenter le compte d'épargne libre-d‘impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP). C'est un sujet qu’on a abordé dans l'épisode #45 de ce podcast en octobre 2022 mais depuis le 1er avril, puisque la législation qui régit ce type de comptes est entrée en vigueur, il est maintenant disponible. Donc on a pensé que c'était le bon moment pour revoir les bases et vous donner quelques idées de planification. James Parkyn: Effectivement, pour un bon nombre de nos clients et de nos auditeurs, il s'agit d'un sujet chaud qui mérite notre attention puisqu'il s'agit probablement de l'allégement fiscal le plus important jamais offert pour aider les Canadiens à économiser de l'argent en franchise d'impôt pour l'achat de leur première maison. François Doyon La Rochelle: Je suis totalement d'accord avec ça, donc je vais commencer en rappelant à nos auditeurs les bases du fonctionnement du CELIAPP. La première question à se poser est, qui peut ouvrir un CELIAPP? Alors, pour pouvoir ouvrir un CELIAPP, vous devez être un résident fiscal du Canada âgé de 18 à 71 ans. De plus, vous ou votre partenaire ne pouvez pas avoir été propriétaire d'une maison au cours de l'année civile en cours lors de l’ouverture ou de l'une des 4 années civiles précédentes. James Parkyn: Il y a une nuance intéressante ici à souligner qui est que, bien que vous ne puissiez participer qu'une seule fois au programme, si vous êtes maintenant locataire, mais que vous étiez propriétaire, disons il y a 6 ans, vous pourriez toujours vous qualifier en tant que premier propriétaire et ouvrir un compte. François Doyon La Rochelle: Effectivement et une fois que vous avez ouvert votre compte, vous pouvez cotiser jusqu'à 8 000 $ par année jusqu'à un maximum à vie de 40 000 $. Si vous ne cotisez pas la totalité des 8 000 $ au cours d'une année donnée, vous pouvez reporter la portion inutilisée de vos droits de cotisation jusqu'à un maximum annuel de 8 000 $. Ça veut dire que si vous cotisez moins de 8 000 $ une année, vous pouvez cotiser votre montant inutilisé au cours d'une année future. Par exemple, si vous ouvrez un CELIAPP en 2023 et que vous cotisez seulement 4 000 $, en 2024, vous serez autorisé à cotiser 12 000 $. C’est-à-dire 8 000 $ pour 2024 plus les 4 000 $ pour vos droits de cotisation inutilisés pour 2023. Ce qui est intéressant ici c’est, comme pour le REER, vos cotisations sont déductibles d'impôt, ce qui veut dire que tout montant que vous versez sera déduit de votre revenu imposable, ce qui réduira votre impôt sur le revenu. James Parkyn: Une stratégie de planification intéressante avec la CELIAPP pour les épargnants précoces qui commencent tout juste leur carrière et qui ne gagnent peut-être pas encore beaucoup d'argent, est que vous n'avez pas à demander de déduction au cours de l'année d'imposition où vous avez versé votre contribution. Votre montant cotisé peut être reporté et déduit dans une année ultérieure lorsque votre revenu sera plus élevé. De cette façon, vous pouvez obtenir une déduction fiscale plus importante pour votre contribution. Aussi, pour les parents qui souhaitent aider leurs enfants adultes à acheter leur première maison, puisque les règles d'attribution ne s'appliquent pas, ils peuvent donner de l'argent à leurs enfants pour leurs contributions. François Doyon La Rochelle: De plus, les cotisations à un CELIAPP n'ont aucun impact sur vos droits de cotisation à votre REER. Donc, si quelqu'un a la chance d’avoir les fonds nécessaires, il peut cotiser aux deux types de comptes et utiliser le remboursement d'impôt pour cotiser à son CELI. C’est important de comprendre par contre, qu’une fois que vous avez ouvert votre CELIAPP, il ne peut rester ouvert qu’un maximum de 15 ans ou jusqu'à la fin de l'année ou le titulaire du compte atteint l’âge de 71 ans. À ce moment, si les fonds n'ont pas été utilisés pour acheter une première maison, ils peuvent être transférée en franchise d'impôt dans un REER ou un FERR ou tout simplement être retirée. James Parkyn: Dans la plupart des cas on ne recommanderait pas de retirer les fonds car le montant retiré serait ajouté à votre revenu et imposé. Ceci dit, puisque le transfert à un REER n'aurait pas d'impact, ni ne serait limité aux droits de cotisation au REER d’une personne, il y a une autre idée de planification intéressante ici pour les locataires. Ceux qui pensent être locataires à vie, qui n'ont pas l'intention d'acheter une maison et qui ont maximisé leurs REERs, pourraient ouvrir un CELIAPP et maximiser leurs contributions. De cette façon, étant donné que les fonds accumulés dans un CELIAPP peuvent être transférés en franchise d'impôt dans un REER ordinaire, les locataires à vie généreraient effectivement 40 000 $ supplémentaires de droits de cotisation au REER. François Doyon La Rochelle: Ce que tu viens d’expliquer James c’est effectivement une façon déjouer système avec ce nouveau programme. Même dans le cas que vous n'êtes pas sûr d'acheter une maison dans le futur, il n'y a pas beaucoup d'inconvénients à ouvrir un compte et à verser les cotisations, car au final, si vous n'achetez pas de maison, vous pouvez transférer les fonds accumulés libre d'impôt à votre REER ou FERR. Donc, si vous n'avez pas les fonds nécessaires pour cotiser à la fois au CELIAPP et au REER, il serait logique de placer d'abord de l'argent dans le CELIAPP. Maintenant, puisqu’on parle de REER, si vous aviez l'intention d'utiliser les fonds accumulés dans votre REER pour acheter votre maison avec le Régime d'accession à la propriété (RAP), vous serez heureux d'apprendre que vous pourrez maintenant utiliser les fonds des deux types de comptes pour acheter votre maison. A titre de rappel, au début, lorsque la loi a été présentée, vous ne pouviez pas combiner l’argent du CELIAPP et celle du REER par l’entremise du RAP, maintenant c’est possible. James Parkyn: C'est énorme puisque les acheteurs potentiels d'une première maison pourraient ajouter un autre 35 000 $ d'acompte avec le RAP. François Doyon La Rochelle: Oui, c'est très intéressant, cependant contrairement au CELIAPP, le montant retiré de votre REER avec le RAP doit être remboursé dans un délai de 15 ans, à compter de la deuxième année suivant l'année du premier retrait. Donc, le RAP c'est essentiellement seulement un moyen d'emprunter de l'argent de votre REER. James Parkyn: Exact, et dans tous les cas, je recommanderais à quiconque qui est éligible d'ouvrir un CELIAPP de le faire le plus tôt possible pour bénéficier d'une croissance composée libre d'impôt. Si vous ouvrez votre compte tôt et que vous versez la contribution maximale chaque année, vous pourrez alors investir vos fonds de manière plus agressive puisque le compte peut rester ouvert jusqu'à 15 ans avant que vous n'ayez besoin de le décaisser pour acheter une maison ou de le transférer à votre REER ou FERR. François Doyon La Rochelle: Oui, en investissant le maximum tôt, soit 8 000 $ par année pendant les cinq premières années pour un total de 40 000 $ à un taux de croissance annuel de 6 %, vous pourriez avoir environ 85 000 $ dans 15 ans. Si vous combinez ce montant avec le RAP de 35 000 $, ça fait un total de 120 000 $ en mise de fonds. Si vous avez un partenaire qui a été aussi économe que vous, c'est 240 000 $ qui pourraient être disponibles pour un acompte pour l’achat de votre maison. James Parkyn: Oui, et encore une fois, quels que soient vos objectifs de placement, la clé c’est de laisser la magie de la capitalisation opérer pour vous. Plus tôt vous commencez, mieux vous vous retrouverez à long terme. François Doyon La Rochelle: James, il y a de nombreux jeunes épargnants qui se demandent quel compte priorisé quand ils commencent? Le CELI, le CELIAPP ou le REER et pour ceux qui fondent une famille et qui ont des enfants on peut même ajouter le REEE. Que recommandes-tu à ces jeunes épargnants qui ont des objectifs différents et concurrents pour leur épargne et qui ne peuvent pas contribuer à tous ces types de comptes? James Parkyn: Bonne question François. La réponse pour moi est probablement de faire votre CELI d'abord parce qu'il offre le plus de flexibilité, dans le sens qu'il n'y a pas de conséquences fiscales sur les fonds retirés de ce type de compte parce que vous pouvez remettre le montant retiré durant l'année d'imposition suivante. Il y aura beaucoup de promotion autour du CELIAPP et de la déductibilité fiscale des contributions, mais si pour une raison quelconque vous devez retirer les fonds, ils seront entièrement imposables et vous n'aurez pas la possibilité de remettre les fonds dans le compte. Donc, ce n’est pas une solution qui convient à tout le monde. Si vous êtes sûr d'acheter une maison et que vous disposez de revenus suffisants pour demander la déduction, le CELIAPP sera une excellente option. Vous pourriez même envisager de retirer de l’argent de votre CELI et de l'utiliser pour faire votre contribution au CELIAPP ensuite avec les économies d'impôt du CELIAPP vous pourriez remettre l’argent dans votre CELI. François Doyon La Rochelle: Enfin, pour le moment, il n'y a qu'une poignée d'institutions financières qui offrent actuellement ce type de compte. Quand j’ai vérifié, Questrade, la Banque Royale et la Banque Nationale étaient les seules à l'offrir mais vous pouvez être certain que les autres institutions suivront dans les mois à venir. James Parkyn: Enfin, si vous êtes présentement sur le point de faire l'achat d’une maison, puisqu'il n'y a pas de période de détention avant de pouvoir retirer les fonds de votre CELIAPP pour acheter une maison, vous pourriez techniquement ouvrir un compte aujourd’hui, faire votre contribution maximale pour l'année pour obtenir un remboursement d’impôt et ensuite retirer l'argent le lendemain si nécessaire. François Doyon La Rochelle: Oui, c'est un bon point James, merci! Revue du Rapport Annuel 2023 du Crédit Suisse sur les classe d’actifs mondiales : François Doyon La Rochelle: Notre sujet principal aujourd'hui est la revue de la 15eme édition du Rapport Annuel 2023 du Crédit Suisse sur les classes d’actifs mondiales. Nos auditeurs réguliers savent que c'est une tradition annuelle. L'année dernière, nous avons consacré beaucoup d'efforts à la préparation de notre podcast n°38, dans lequel on a revu l'édition 2022. Nous recommandons à nos auditeurs de le réécouter car le contenu (l'impact d'une inflation élevée sur les actions et les obligations et une mise à jour sur les avantages de la diversification internationale) est toujours très pertinent par rapport à ce qui se passe aujourd'hui sur les marchés financiers. James, pourrais-tu présenter à nos auditeurs les faits saillants et expliquer le but du rapport? James Parkyn: Absolument, pour ce qui en est du but de ce rapport, je citerai l'introduction : "Le Rapport documente les rendements à long terme des classes d’actifs mondiales sur plus d'un siècle, soit depuis 1900. L'un des principaux objectifs de ce rapport est d'aider les investisseurs à comprendre les marchés d'aujourd'hui à travers le prisme de l'histoire financière." Le rapport détaille les rendements et les risques liés aux investissements en actions, obligations, liquidités, devises et facteurs dans 35 pays et dans cinq indices composites différents. Il est produit en collaboration avec des historiens financiers renommés de la London Business School, les professeurs Elroy Dimson, Paul Marsh et Mike Staunton, qui produisent la base de données DMS. Ils sont également les co-auteurs du livre "The Triumph of the Optimists" publié en 2003. François Doyon La Rochelle: La révision de ce rapport est une lecture annuelle incontournable pour nous. J'ajouterais que c'est aussi un élément essentiel de la mission de notre podcast qui est de partager avec nos auditeurs les recherches fondées sur des preuves académiques. James, je vais commencer par te poser les deux mêmes questions que l'année dernière. Premièrement, pourquoi, en tant que gestionnaire de portefeuille, trouves-tu le rapport utile ? James Parkyn: François, notre discipline, comme nos auditeurs réguliers le savent bien, est d'investir avec " l'état d'esprit de l'investisseur, axé sur le long terme ". Nous ne voulons pas nous laisser distraire par le bruit à court terme des médias financiers et par la récente volatilité des marchés. Ce défi est de taille et s'applique à tous les investisseurs, y compris les professionnels. Nous l'avons souvent répété dans notre podcast : "C'est simple à dire mais pas facile à faire : Nous devons toujours être conscients que nous pouvons tomber dans le piège d'essayer de "prévoir l'avenir". C'est pourquoi selon moi le rapport est si utile pour les gestionnaires de portefeuille. Il nous aide à mettre en contexte les événements actuels des marchés financiers par rapport à son historique à long terme. François Doyon La Rochelle: Je suis d'accord, après tous les événements économiques et géopolitiques majeurs de l'année dernière, il est crucial de prendre un temps d'arrêt et de remettre en perspective l'histoire des marchés financiers pour apprécier l'importance de la gestion du risque. James Parkyn: Le rapport 2023, comme tous les rapports précédents, aborde la question de la nécessité d'une perspective à long terme afin de mieux comprendre le risque et le rendement des actions et des obligations. Les événements de 2022 auraient dû rappeler aux investisseurs qu’ils doivent toujours rester aux aguets. Larry Swedroe, auteur financier américain qu’on cite souvent, l'a bien dit dans son article "Lessons from the Markets in 2022". Sa première leçon pour 2022 est la suivante : "Ce n'est pas parce qu'une chose ne s'est pas produite qu'elle ne peut pas se produire ou qu'elle ne se produira pas. François Doyon La Rochelle: J'en viens maintenant à ma deuxième question, James : quels sont les points forts du rapport de cette année ? James Parkyn: Pour répondre à ta question, je crois qu’il y a cinq points forts dans le rapport de cette année. Mon premier point fort est qu'ils insistent sur l'importance d'une perspective à long terme et donc d'une appréciation des lois du risque et du rendement des actions et des obligations. Cela commence par l'explication du fait que même 20 ans de données sont une période trop courte pour être utile à la prise de décisions en matière d'allocation d'actifs. Je cite un extrait du rapport : "La volatilité des marchés signifie que, même sur de longues périodes, nous pouvons encore connaître des rendements "inhabituels". Prenons l'exemple d'un investisseur qui, au début de l'année 2000, se serait penché sur le rendement annualisé réel de 10,5 % des actions mondiales au cours des 20 années précédentes et l'aurait considéré comme un historique "à long terme", et donc comme une indication pour l'avenir. Mais au cours de la décennie suivante, notre investisseur aurait obtenu un rendement réel négatif de -0,6 % par an sur les actions mondiales". François Doyon La Rochelle: C'est tout à fait vrai et c'est pourquoi il est si important de faire attention au "biais de récence". Le rapport parle également d'une perspective à long terme pour les obligations. Qu’est-ce que le rapport dit, James ? James Parkyn: Je rappelle à nos auditeurs que pour la plupart des investisseurs, le biais de récence est basé sur ce qui s'est passé l'année dernière. Le rapport plaide en faveur d'un horizon temporel beaucoup plus long. Ainsi, pour répondre à ta question sur les obligations, je partage une autre citation du rapport : « De longues périodes historiques sont également nécessaires pour comprendre les rendements des obligations. Au cours des 40 années qui se sont écoulées jusqu'à la fin de 2021, l'indice obligataire mondial a fourni un rendement réel annualisé de 6,3 %, ce qui n'est pas très éloigné des 7,4 % des actions mondiales. » Je pense et le rapport supporte qu’il serait insensé d'extrapoler des rendements obligataires de cette ampleur dans le futur. Le rapport poursuit et je cite : « Ces 40 années ont été un âge d'or pour les obligations, tout comme les années 1980 et 1990 ont été un âge d'or pour les actions. En fait, le rendement réel des obligations mondiales en 2022 était de -27 %. » François Doyon La Rochelle: Il est très difficile, voire impossible, de prévoir et d'anticiper avec succès les changements de direction du marché. Dans notre dernier Podcast #51, nous avons abordé les résultats de la gestion active vs passive pour 2022. La pire catégorie sur les 20 répertoriées était l'immobilier mondial avec un taux de réussite de seulement 20 %, elle a été légèrement dépassée par la catégorie des obligations d'entreprise avec un taux de réussite de 22,6 % qui elle-même a été légèrement battue par la catégorie des marchés émergents avec un taux de réussite de 23,4 %. La grande majorité des gestionnaires actifs ont donc très mal performés par rapport aux fonds passifs dans ces classes d'actifs. James Parkyn: Exactement. Mon deuxième point fort du Rapport 2023 est lié au premier, et je cite : "La prime de risque reçue historiquement en investissant dans les actions et les obligations par rapport aux bons du Trésor, existe pour une raison. C’est un rendement additionnel nécessaire pour la prise de risque liée à la volatilité négative. » Comme nos auditeurs le savent bien, nous avons connu quatre marchés baissiers des actions depuis 2000 et nous devons être payés pour prendre un tel risque. ...
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Mise à jour sur la Gestion Active vs. Passive & la crise de solvabilité des Banques mondiales
04/12/2023
Mise à jour sur la Gestion Active vs. Passive & la crise de solvabilité des Banques mondiales
Dans cet épisode, James Parkyn et François Doyon La Rochelle discutent les sujets suivants : Dans les nouvelles : La crise de solvabilité des Banques mondiales Sujet Principal : Mise à jour sur la Gestion Active vs. Passive Dans cet épisode, nous invitons nos auditeurs à découvrir notre dernière fonctionnalité ci-dessous. Pour la première fois, nous partageons le script du podcast, à la demande de certains de nos auditeurs. Liens: - par John Cochrane - par Adam Tooze, balado “Ones & Toozes” - par Andrew Acherman, Angel Au-Yeung & Hannah Miao - par Ben Cohen - par Greg IP - par Edward Chancellor - par James Parkyn & François Doyon La Rochelle - par Dimensional - par Jason Zweig - par Margot Patrick, Patricia Kowsmann, Drew Hinshaw & Joe Parkinson - par Tim Edwards, Anu R. Ganti, Craig Lazzara, Joseph Nelesen & Davide Di Gioia - par Bryan Armour Lire le script : Introduction : François Doyon La Rochelle: Bienvenue à Sujet Capital, un balado mensuel à propos de la gestion passive de portefeuille et de la planification financière et fiscale pour les investisseurs à long terme. Vos hôtes pour ce balado sont James Parkyn et moi-même François Doyon La Rochelle, tous deux gestionnaires de portefeuilles avec PWL Capital. Au programme aujourd’hui pour l’épisode #51 : Pour notre premier sujet, nous aborderons la solvabilité des banques. Et ensuite, pour notre sujet principal, nous ferons le point sur les résultats de la gestion active versus la gestion passive pour 2022. Bonne écoute ! La crise de solvabilité des Banques mondiales : François Doyon La Rochelle: Notre premier sujet aujourd'hui est un sujet d'actualité, c’est un sujet qui porte sur la solvabilité bancaire. James, tu vas aborder l'actualité entourant l'échec de la Silicon Valley Bank, également connue sous l'acronyme SVB, aux États-Unis et la crainte d'une contagion qui pourrait se propager à d'autres banques américaines et internationales, en particulier après l'annonce de la fusion forcée de la Banque crédit Suisse avec UBS. Il est important de noter que le crédit Suisse figurait parmi les 30 banques les plus importantes au niveau mondial. Maintenant, beaucoup de nos auditeurs se demandent si c’est le début d'une crise bancaire majeure comme nous l'avons vu il y a 15 ans en 2008-2009 avec la crise financière mondiale ? James Parkyn: Je peux comprendre pourquoi nos auditeurs et en fait la plupart des investisseurs seraient très inquiets à propos de ces nouvelles dans le monde bancaire. C'est partout dans la presse financière. Vous ne pouvez pas y échapper. Dans ce segment, nous essaierons de résumer ce qui s'est passé et ce qu'il est important pour que les investisseurs sachent afin qu'ils évitent de prendre de mauvaises décisions qui pourraient avoir un impact négatif sur leur plan d'investissement à long terme. François Doyon La Rochelle: Alors, commençons par SVB aux États-Unis. Qu’est-ce qui s’est passé et pourquoi a-t-elle échoué si rapidement ? James Parkyn: L'histoire de ce qui s'est passé n'est pas encore entièrement connue. Ce que nous savons jusqu'à présent, c'est que l'effondrement soudain de la Silicon Valley Bank a été provoqué en partie par les actifs qu'elle détenait (principalement des bons du Trésor américain de haute qualité) qui ont perdu de la valeur lorsque les taux d'intérêt qui ont beaucoup augmenté après avoir été près de zéro. Un mauvais appariement entre ses actifs et ses passifs a provoqué une crise de liquidité. Les événements se sont déroulés si rapidement qu'ils ressemblaient un peu à l'histoire du film américain de Noël classique "It's a Wonderful Life" de Frank Capra avec le comédien Jimmy Stewart. Certain de nos auditeurs connaissent l'histoire du film où le frère de Jimmy Stewart a perdu l'argent de dépôt du Bailey Building and Loan, une caisse Populaire locale, dans une confusion d'enveloppe de dépôt à la banque appartenant au redoutable M. Potter. Très vite, la nouvelle se répandit dans la petite ville que le Bailey Building and Loan était insolvable et les clients se précipitèrent pour retirer leurs dépôts. François Doyon La Rochelle: Oui, je dirais que pour les anglophones que c’est un film classique du temps des fêtes, l'un des plus aimés de tous les temps. Il illustre également parfaitement une panique bancaire ou en anglais « A run on the bank ». James Parkyn: On peut se tourner maintenant vers L'économiste John Cochrane dans son blog intitulé "Combien de banques sont en danger ?" le 14 mars 2023, il explique selon moi le mieux la situation qui s’est produite avec la SVB. Il a dit : « SVB a échoué, essentiellement, parce qu'elle a financé un portefeuille d'obligations et de prêts à long terme avec des dépôts non assurés susceptibles de retrait sans conditions. Les taux d'intérêt ont augmenté, la valeur marchande des actifs est tombée en dessous de la valeur des dépôts. Quand les gens voudraient récupérer leur argent, la banque devrait vendre à bas prix, et il n'y en aurait pas assez pour tout le monde. Les déposants se sont précipités pour être les premiers à retirer leur argent. Et voilà, c'est ce qui est arrivé à SVB, une ruée aux guichets bancaires. François Doyon La Rochelle: Pour mieux comprendre, il faut se souvenir de la situation économique qui prévalait en 2022 et de ce qui l'a précipitée. L'année dernière, le problème clé pour l'économie et les banques c’était l'inflation, qui a bondi au-dessus de 5% après des décennies autour de 2%. Jusqu'à la mi-2021, la Fed avait signalé qu'elle maintiendrait les taux proches de zéro pendant des années, puis elle a radicalement changé de vitesse et a relevé les taux au rythme le plus rapide depuis le début des années 1980. De nombreux investisseurs, dont SVB, ont été pris au dépourvu par cette nouvelle réalité de taux plus élevés. James Parkyn: La mécanique de l'investissement obligataire est que la hausse des taux fait chuter les prix des obligations, en particulier les obligations qui n'arrivent pas à échéance avant de nombreuses années. Il a été largement rapporté que SVB privilégiait les obligations à plus long terme pour leur rendement supplémentaire. Une baisse de la valeur des avoirs obligataires d'une banque pourrait en théorie réduire son capital, C’est à dire le coussin entre l'actif et le passif qui absorbe les pertes. François Doyon La Rochelle: Comment les régulateurs ont-ils laissé cette situation se produire ? James Parkyn: Dans le WSJ du 24 mars 2023, dans un article intitulé "How Bank Oversight Failed: The Economy Changed, Regulators Didn't". L'article déclare: "Alors que les taux d'intérêt ont bondi après des années de stabilité, les régulateurs n'avaient pas pleinement anticipé l’impact que les banques subiraient sur la valeur de leurs avoirs obligataires. Jusqu'à la mi-2021, la Fed s'attendait à ce que l'ère des taux ultra bas se poursuive. Ce n'est qu’à la fin de 2022, alors que les taux avaient déjà considérablement augmenté, que les régulateurs ont averti SVB que sa modélisation du risque de taux d'intérêt était inadéquate. » François Doyon La Rochelle: Alors, est-ce qu’on peut dire que les régulateurs n’effectuaient pas leur travail ? James Parkyn: En partie oui, encore une fois le titre de l’article le dit bien. Un deuxième facteur a été l'absence de prise de conscience du danger que représentait la dépendance de la SVB à l'égard de dépôts très importants, qui pouvaient être retirés pratiquement à tout moment grâce à la technologie d’aujourd’hui. L'article du WSJ poursuit en disant : « Les banques en sont venues à dépendre davantage de ces dépôts. Les régulateurs reconnaissent qu'ils n'ont pas insisté sur une telle préoccupation parce que les gros dépôts provenaient des principaux clients de SVB et de Signature, qui, pensait-on, resteraient. François Doyon La Rochelle: L'article du WSJ poursuit en disant : "... les dépôts ont fui beaucoup plus rapidement que jamais auparavant, aidés à la fois par la peur alimentée par les médias sociaux et par la technologie qui a permis aux gens de déplacer de grosses sommes en quelques clics sur un smartphone". J'ai du mal à croire qu'une grande banque avec un actif déclaré de 209 milliards de dollars américains échouerait à une gestion des risques aussi élémentaire. Est-ce qu’on peut dire que c'était une sorte de tempête parfaite? James Parkyn: Je ne le crois pas. Nous disons souvent dans notre podcast, on ne sait pas ce qu’on ne sait pas, et un événement de type Black Swan n'est pas prévisible. Le cas de la SVB, est un cas de mauvaise gestion des risques à la base très élémentaire. François Doyon La Rochelle: L'économiste John Cochrane dans son blog du 14 mars semble être d'accord. Il a déclaré : « Dans mon dernier article, j'ai exprimé mon étonnement que l'immense appareil de régulation bancaire n'ait pas remarqué ce risque énorme et élémentaire. Il faut mettre 2 + 2 ensembles : beaucoup de dépôts non assurés, une grande exposition au risque de taux d'intérêt. 2+2=4, ce ne sont pas des maths avancées ». James Parkyn: Ce n’est pas tout, il y a encore plus d’éléments à cette histoire. La réglementation bancaire dans les pays développés comme le Canada et les États-Unis exige qu'ils aient en poste un cadre supérieur dans chaque banque dans le poste de chef de la gestion des risques (Chief Risk Officer). C'est incroyable, mais au moment de l'échec, la SVB n'avait personne dans ce rôle. Le journaliste Ben Cohen du WSJ a écrit un article le 23 mars 2023, intitulé « C'est le poste le plus ingrat dans le secteur bancaire. Silicon Valley Bank ne l'a pas rempli pendant des mois. Il a écrit : « L'absence d'un cadre supérieur dans ce rôle pour la Silicon Valley Bank pendant huit mois critiques nous rappelle que le risque n'a pas à être excessif ou exotique pour être existentiel. L'exposition alarmante de SVB à la hausse des taux d'intérêt n'aurait pas dû être difficile à prévoir par la banque et les mesures pour se protéger aurait dû être facile à implanter. » Je suis étonné de voir comment une banque qui desservait une clientèle le plus innovant de l'économie américaine aurait pu être condamnée par une mauvaise gestion élémentaire des risques. Mais cette banque qui était une préférée du secteur de la technologie en Californie a échoué à cause de sa gestion des risques. François Doyon La Rochelle: Mais la SVB devait sûrement avoir d'autres processus de gestion du risque parce que la responsabilité ultime revient au PDG de la banque et au conseil d’administration. En fin de compte, le conseil d'administration de la banque serait-il responsable? James Parkyn: Effectivement, le conseil est responsable. Puis même si on n’a personne en poste il faut avoir quelqu’un qui prend la responsabilité au niveau réglementaire. PWL Capital est réglementée, on a un Chef des Finances, on a un Chef de Conformité, on a un PDG qui est ultimement responsable de tout. Et on a un conseil d’administration qui supervise le Président et les activités de l’entreprise. Donc si on creuse un peu plus loin, oui je suis d'accord que même en l'absence de chef de la gestion des risques, au moins il aurait dû y avoir une personne par intérim et la réglementation aurait exigé des rapports réguliers au conseil d’administration sur la gestion du risque. Ben Cohen du WSJ l'a dit le mieux : "Bien sûr, la présence d'un directeur de la gestion des risques n'est pas nécessaire pour savoir quand la Réserve fédérale augmente les taux. Les dépôts des rapports réglementaires suggèrent que SVB était conscient de ses vulnérabilités bien avant la ruée sur la banque. : Le comité de la gestion des risques du conseil s'est réuni presque autant de fois l'an dernier (18) qu'au cours des trois années précédentes combinées (19). » Donc François, là encore, nous assistons à un échec retentissant des processus de gouvernance de base. François Doyon La Rochelle: Alors, qu'en est-il de la Banque Crédit Suisse et de la fusion avec UBS? Est-ce que la situation ressemble à celle de la SVB ? Quel est l'impact de la fusion du Crédit Suisse et d'UBS? James Parkyn: La situation est en effet différente, mais c’est un effet de rebond. Tout le monde immédiatement dans les marchés financiers a remis en question toutes les banques. Sont-elles bien gérées ou mal gérées ? C’est là qu’il y a une historique récente, dans les 10 et 15 dernières années, ou le Crédit Suisse a été souvent mis en garde par les autorités réglementaires par des grosse amandes par les milliards et on s’inquiétait de sa gestion du risque. L'historien économique Adam Tooze dans son podcast Ones and Toozes du 17 mars 2023 l'a qualifié de "choc de confiance qui a tué le Crédit Suisse". Les auditeurs réguliers se souviendront du Podcast # 44 lorsque j’ai recommandé son livre « Crashed » une œuvre magistrale qu'il a écrit sur le système bancaire pendant la crise financière mondiale. Contrairement à SVB, avec Crédit Suisse, Adam Tooze affirme qu’il ne s'agissait pas d'une crise de liquidité mais plutôt d'une crise de contrepartie…… D'autres banques mondiales et des clients importants perdaient confiance dans la viabilité à long terme du Crédit Suisse compte tenu de son historique récente de sa mauvaise gestion du risque. C'est aussi un enjeu majeur pour la Suisse et son rôle dans le système bancaire mondial. Un article récent du WSJ intitulé "Ce n'était pas seulement le Crédit Suisse. La Suisse elle-même avait besoin d'être sauvée ». Pour n'importe quel pays, les problèmes du Crédit Suisse seraient une urgence financière. Pour la Suisse, c’est un enjeu existentiel. Son modèle économique et son identité nationale, cultivés au fil des ans, se sont construits sur la sauvegarde des richesses et la gestion des grandes fortunes mondiales. Il ne s'agissait pas seulement d'une banque. La Suisse elle-même qui avait besoin d'être secourue. François Doyon La Rochelle: La crise bancaire du Crédit Suisse a ajouté la dimension de contagion mondiale à cette crise. Pour les Suisses, elle menace un modèle économique et une identité nationale. James Parkyn: Crédit Suisse, c’est la deuxième plus grande banque suisse et fait partie du Top 30 des banques systémiques mondiales. Donc, les autorités des pays du G20, surveillent ces 30 grandes banques et doivent respecter les normes de capital qui sont plus restrictives. Le Crédit Suisse a des problèmes de gestion des risques depuis plus d'une décennie. Adam Tooze dans son podcast du 17 mars l'a qualifié de "choc de confiance qui a tué le Crédit Suisse". Maintenant que le Crédit Suisse et UBS, la plus grande banque suisse, ont fusionné, la question qui doit se poser est : la nouvelle banque, aura plus de 50% du marché bancaire suisse, est-elle maintenant trop grande pour être renflouée si une nouvelle crise se réaliserai dans l’année ? Le WSJ a rapporté le 22 mars 2023 : « Son système bancaire est cinq fois plus grand que son produit intérieur brut et plus grand que dans la plupart des économies. UBS combiné avec le Crédit Suisse a un bilan deux fois plus grand que l'économie suisse ». C’est énorme ! On disait qu’il y avait une expression anglaise, une banque qui est « Too big to fail » ce qui veut dire que si elle est dans le trouble, le gouvernement va devoir qu’il vient à la rescousse pour la maintenir en vie. Mais dans ce cas-ci, c’est plutôt « Too big to bail ». François Doyon La Rochelle: Il est clair pour moi que toutes ces turbulences auront un impact sur l'élaboration des politiques des banques centrales et leurs moyens pour lutter contre l'inflation en augmentant les taux d'intérêt. La SVB qui s'effondre aux États-Unis et le sauvetage d'urgence du Crédit Suisse devrait forcer les banques centrales à sous-peser leur décision entre gérer des risques systémiques et les risques d'inflation. James Parkyn: Donc, on peut penser qu’il y a un certain consensus qui semble se développer surtout au Canada et aux États-Unis qu’on est à la fin de la hausse des taux. Même si c’est le cas, je pense que les hausses qu’on a eu depuis les 12 derniers mois continueraient de faire effet, selon certains économistes spécialisés, sur les banques et ça va impacter les bilans des banques ainsi que les actifs qu’ils détiennent. Ils causeront également des problèmes dans d'autres secteurs de l'économie. Je cite encore Adam Tooze, il a déclaré : « Lorsque les banques centrales augmentent les taux d'intérêt, elles essaient d'avoir un impact sur l'inflation par le biais d'événements négatifs. Avec un cycle de hausse des taux aussi rapide adopté par les banques centrales, il fallait s'attendre à ce que des chocs économiques négatifs se produisent. C'était seulement une question à savoir ce qui se plierait VS ce qui se casserait. François Doyon La Rochelle: Quel est le rôle des régulateurs bancaires dans ce gâchis ? James Parkyn: C’est une très bonne question François, je reviens sur les propos de l’ancien gouverneur de la banque de l’Angleterre, Mervyn King, que l’on a cité lors de notre podcast #44, qui invitait les Leaders des banques centrales à une réflexion sur les nouvelles stratégies à développer. Jason Zweig a écrit dans son l'article du WSJ du 17 mars et je le cite: « Au cours des deux dernières décennies, la Fed, le Trésor et d'autres autorités sont intervenues à maintes reprises pour stabiliser les marchés financiers, comme si l'échec n'était plus une option. Tout cela illustre un problème encore plus grave : les autorités centrales ne sont ni omniscientes ni omnipotentes, et leurs efforts pour extraire les risques du système peuvent le rendre plus dangereux, pas moins. Alors même que les règles se sont multipliées et que les renflouements se sont multipliés, le marché boursier américain a subi quatre krachs d'au moins 20 % depuis l'an 2000. » François Doyon La Rochelle: Eh bien maintenant, nous parlons de Risque Moral. Jason Zweig en parle justement: "La tentative d'éradiquer l'échec du système financier, bien sûr, fait partie de la poussée plus large de la société moderne pour rendre la vie elle-même sans risque et à l'épreuve des idiots, avec des poussettes indestructibles, des emballages de médicaments à l'épreuve des enfants, voitures presque autonomes et autres... » James Parkyn: Un autre chroniqueur du WSJ, Greg IP, l'a souligné dans son livre "Foolproof" publié en 2015. Il dit : « … rendre un environnement plus sûr peut endormir de nombreuses personnes dans la complaisance et la prise de risques excessifs »." Je lis également un livre écrit par l'historien financier britannique Edward Chancellor, intitulé "Le prix du temps". Ce livre décrit l’histoire et les origines des taux d'intérêt. Cet auteur fait valoir que "la tentative de contrôler le risque en abaissant les taux d'intérêt...
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Rendements espérés 2023
03/22/2023
Rendements espérés 2023
Dans cet épisode, James Parkyn et François Doyon La Rochelle accueillent à nouveau leur collègue Raymond Kerzérho, CFA, Directeur de la recherche chez PWL. Ensemble, ils discutent de la mise à jour des Hypothèses sur les marchés financiers pour les rendements attendus intitulée "Hypothèses de planification financière", qu'il a produit avec Ben Felix, Gestionnaire de portefeuille, MBA, CFA, CFP, CIM. - par Raymond Kerzerho & Benjamin Felix (Février 22, 2023) - par Raymond Kerzerho & Benjamin Felix (Février 22, 2023)
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Ken French : Cinq choses que je connais sur l’investissement
02/15/2023
Ken French : Cinq choses que je connais sur l’investissement
Dans cet épisode de Sujet Capital, James Parkyn et François Doyon La Rochelle discutent le sujet suivant à propos des placements et de la planification financière: Sujet principal: Ken French: Cinq choses que je connais sur l’investissement - « Five Things I Know About Investing » par Kenneth R. French : -Balado #48: Revues des marchés en 2022 & perspectives 2023 : - « Getting Wealthy vs. Staying Wealthy » par Morgan Housel :
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Revues des Marchés en 2022 & Perspectives 2023
01/18/2023
Revues des Marchés en 2022 & Perspectives 2023
Dans cet épisode de Sujet Capital, James Parkyn et François Doyon La Rochelle discutent le sujet suivant à propos des placements et de la planification financière: Actualité: Revue des statistiques des marchés en 2022 Sujet principal: Leçons de 2002 et perspectives 2023 - Statistiques de marché – Parkyn Doyon La Rochelle – décembre 2022: -Balado #45: L’investissement en Obligation dans un Nouvel Environnement de Taux d’Intérêt: -Balado #44: Banques Centrales et Récessions: -Balado #43: Planification du Revenu de RETARITE: Les Retraits de votre Portefeuille devraient-ils varier en fonction du Marché : -L’Article Dimensional: -L’Article de Jason Zweig: -L’Article de Larry Swedroe: “The Psychology of Money” écrit par Morgan Housel:
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Mise à jour sur la planification fiscale de fin d’année pour les investisseurs dans les marchés financiers
12/01/2022
Mise à jour sur la planification fiscale de fin d’année pour les investisseurs dans les marchés financiers
Dans cet épisode de Sujet Capital, James Parkyn et François Doyon La Rochelle discutent le sujet suivant à propos des placements et de la planification financière. Mise à jour sur la planification fiscale de fin d’année pour les investisseurs dans les marchés financiers
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Gérer vos émotions dans une mer de bruit négatif sur les marchés financiers
11/03/2022
Gérer vos émotions dans une mer de bruit négatif sur les marchés financiers
Dans cet épisode de Sujet Capital, James Parkyn et François Doyon La Rochelle discutent d’une variété de sujets à propos des placements et de la planification financière. Au programme : Actualité : Revu des statistiques du marché au troisième trimestre. Sujet principal : Gérer vos émotions dans une mer de bruit négatif sur les marchés financiers by David Booth by James Parkyn Sources:
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L'investissement en obligation dans un nouvel environnement de taux d’intérêt
10/06/2022
L'investissement en obligation dans un nouvel environnement de taux d’intérêt
Dans cet épisode de Sujet Capital, James Parkyn et François Doyon La Rochelle discutent d’une variété de sujets à propos des placements et de la planification financière. Au programme : Actualité : Mise à jour sur le nouveau compte CELIAPP Sujet principal : L’investisseur en obligation dans un nouvel environnement de taux d’intérêt
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Banques Centrales et Récessions
09/08/2022
Banques Centrales et Récessions
Dans cet épisode de Sujet Capital, James Parkyn et François Doyon La Rochelle discutent d’une variété de sujets à propos des placements et de la planification financière. Au programme : Actualités : Marchés baissiers et vente à perte fiscale Sujet principal : Banques centrales : Récessions et les défis dans l’élaboration des politiques monétaires
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Planification du revenu de retraite : les retraits de votre portefeuille devraient-ils varier en fonction du marché ?
07/28/2022
Planification du revenu de retraite : les retraits de votre portefeuille devraient-ils varier en fonction du marché ?
Dans cet épisode de Sujet Capital, James Parkyn et François Doyon La Rochelle discutent d’une variété de sujets à propos des placements et de la planification financière. Au programme : Actualité : Perspective analytique de l'historique des rendements du marché : rester investi Sujet principal : Planification du revenu de retraite : les retraits de votre portefeuille devraient-ils varier en fonction du marché ?
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Garder le cap avec votre plan d'investissement à long terme pendant un marché baissier
07/14/2022
Garder le cap avec votre plan d'investissement à long terme pendant un marché baissier
Dans cet épisode de Sujet Capital, James Parkyn et François Doyon La Rochelle discutent d’une variété de sujets à propos des placements et de la planification financière. Au programme : Actualité : Les Statistiques de marché du 2ieme trimestre Sujet principal : Garder le cap avec votre plan d'investissement à long terme pendant un marché baissier
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Actif vs Passif et les « Bear Markets »
06/16/2022
Actif vs Passif et les « Bear Markets »
Dans cet épisode de Sujet Capital, James Parkyn et François Doyon La Rochelle discutent d’une variété de sujets à propos des placements et de la planification financière. Au programme : Actualité : La Lettre de 2022 de Warren Buffett aux Actionnaires de Berkshire Hathaway Sujet principal : Actif vs Passif et les « Bear Markets »
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Le guide de la « nouvelle retraite » pour les préretraités – Partie 2
06/02/2022
Le guide de la « nouvelle retraite » pour les préretraités – Partie 2
Dans cet épisode de Sujet Capital, James Parkyn et François Doyon La Rochelle discutent d’une variété de sujets à propos des placements et de la planification financière. Au programme : Actualité : Le CELI à votre décès. Sujet principal : Le guide de la « nouvelle retraite » pour les préretraités - Partie 2
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Le guide de la « nouvelle retraite » pour les préretraités – Partie 1
05/19/2022
Le guide de la « nouvelle retraite » pour les préretraités – Partie 1
Dans cet épisode de Sujet Capital, James Parkyn et François Doyon La Rochelle discutent d’une variété de sujets à propos des placements et de la planification financière. Au programme : Actualité : Mise-à-jour sur l’utilisation du CELI, sa compréhension erronée et les erreurs courantes. Sujet principal : Le guide de la « nouvelle retraite » pour les préretraités – Partie 1 Liens :
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Revue du Rapport Annuel 2022 de Crédit Suisse
05/05/2022
Revue du Rapport Annuel 2022 de Crédit Suisse
Dans cet épisode de Sujet Capital, James Parkyn et François Doyon La Rochelle discutent d’une variété de sujets à propos des placements et de la planification financière. Au programme : Sujet principal : Revue du rapport annuel 2022 de Crédit Suisse sur les classes d’actifs
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Mise-à-jour sur les rendements espérés
04/21/2022
Mise-à-jour sur les rendements espérés
Dans cet épisode de Sujet Capital, James Parkyn et François Doyon La Rochelle discutent d’une variété de sujets à propos des placements et de la planification financière. Au programme : Actualités : Les statistiques de marché en date du 31 mars 2022 Sujet principal : Mise-à-jour sur les rendements espérés avec notre invité Raymond Kerzerho Liens :
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La banque de maman et papa et l’aide financière donnée aux enfants pour acheter des maisons
04/07/2022
La banque de maman et papa et l’aide financière donnée aux enfants pour acheter des maisons
Dans cet épisode de Sujet Capital, James Parkyn et François Doyon La Rochelle discutent d’une variété de sujets à propos des placements et de la planification financière. Au programme : Actualités : La débandade dans le marché obligataire en 2022 Sujet principal : Les avantages et inconvénients de donner de l'argent à vos enfants pour acheter une maison. Liens :
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La guerre en Ukraine et son impact sur les marchés
03/24/2022
La guerre en Ukraine et son impact sur les marchés
Dans cet épisode de Sujet Capital, James Parkyn et François Doyon La Rochelle discutent d’une variété de sujets à propos des placements et de la planification financière. Au programme : Actualités : La guerre en Ukraine et son impact sur les marchés. Sujet principal : Conseils pour la prise de décisions d'investissement lorsque les manchettes sont sombres et effrayantes. Liens :
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Mise-à-jour sur l’évolution du marché des FNBs au Canada
03/10/2022
Mise-à-jour sur l’évolution du marché des FNBs au Canada
Dans cet épisode de Sujet Capital, James Parkyn et François Doyon La Rochelle discutent d’une variété de sujets à propos des placements et de la planification financière. Au programme : Actualités : Mise-à-jour sur l’évolution du marché des FNBs au Canada Question de l’auditeur : Comment fait-on la planification financière pour un couple ? Les deux ensembles, séparément ? Et comment prend-on en compte la tolérance aux risques de chacun ?
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Mise-à-jour sur l’inflation
02/24/2022
Mise-à-jour sur l’inflation
Dans cet épisode de Sujet Capital, James Parkyn et François Doyon La Rochelle discutent d’une variété de sujets à propos des placements et de la planification financière. Au programme : Actualités : Mise-à-jour sur l’inflation Question de l’auditeur : Marchés baissiers – Ce que vous devez savoir et comment vous y préparer. Liens :
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Perspectives 2022 et la folie des prévisions
02/10/2022
Perspectives 2022 et la folie des prévisions
Dans cet épisode de Sujet Capital, James Parkyn et François Doyon La Rochelle discutent d’une variété de sujets à propos des placements et de la planification financière. Au programme : Sujet principal : Perspectives 2022 et les folies des prévisions Question de l’auditeur : Un FNB tout-en-un ou bâtir son portefeuille avec des FNB individuels ? Liens :
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Revue des marchés 2021
01/27/2022
Revue des marchés 2021
Dans cet épisode de Sujet Capital, James Parkyn et François Doyon La Rochelle discutent d’une variété de sujets à propos des placements et de la planification financière. Au programme : Actualités : La performance des marchés en 2021 Sujet principal : Leçons apprises en 2021 pour les investisseurs Liens :
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Stratégie de portefeuille de fin d’année – Partie 2
12/08/2021
Stratégie de portefeuille de fin d’année – Partie 2
Dans cet épisode de Sujet Capital, James Parkyn et François Doyon La Rochelle discutent d’une variété de sujets à propos des placements et de la planification financière. Au programme : Sujet principal : Stratégies de planification fiscale de fin d’année – partie 2 Question d’un auditeur : « Devrais-je favoriser la contribution à mon REER ou à mon CELI?» Liens :
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Stratégie de portefeuille de fin d’année
11/24/2021
Stratégie de portefeuille de fin d’année
Dans cet épisode de Sujet Capital, James Parkyn et François Doyon La Rochelle discutent d’une variété de sujets à propos des placements et de la planification financière. Au programme : Actualités : Les dernières nouvelles sur l’inflation Sujet principal : Stratégies de gestion de portefeuille de fin d'année afin d’optimiser votre facture fiscale – partie 1 Liens :
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Est-ce que les investisseurs s’attendent à des rendements trop élevés ?
11/10/2021
Est-ce que les investisseurs s’attendent à des rendements trop élevés ?
Dans cet épisode de Sujet Capital, James Parkyn et François Doyon La Rochelle discutent d’une variété de sujets à propos des placements et de la planification financière. Au programme : Actualités : La firme Wealthsimple change son fusil d’épaule Sujet principal : Est-ce que les investisseurs s’attendent à des rendements trop élevés. Un retour sur un sondage de la firme française Natixis Liens :
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Le rapport « Mind the Gap 2021»
10/27/2021
Le rapport « Mind the Gap 2021»
Dans cet épisode de Sujet Capital, James Parkyn, François Doyon La Rochelle et Raymond Kerzérho discutent d’une variété de sujets à propos des placements et de la planification financière. Au programme : Actualités : La réaction des grandes banques à la nouvelle règle « connaissez votre produit » Sujet principal : Le rapport « Mind the Gap 2021» à propos du coût rattaché aux comportements des investisseurs Bon conseil du jour : Cinq conseils de Raymond Liens :
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Les leçons apprises depuis l’an 2000
10/13/2021
Les leçons apprises depuis l’an 2000
Dans cet épisode de Sujet Capital, James Parkyn, François Doyon La Rochelle et Raymond Kerzérho discutent d’une variété de sujets à propos des placements et de la planification financière. Au programme : Actualités : Les statistiques de marché au 30 septembre Sujet principal : « Qu’avons-nous appris des marchés depuis 2000 ? » Une table ronde sur les enseignements des multiples événements des vingt et quelques dernières années dans notre pratique de gestion de portefeuille. Bon conseil du jour : « Oui, les obligations ont encore leur place dans votre portefeuille » Question d’un auditeur : Je crains l’impact de l’endettement des gouvernements sur son portefeuille. Comment puis-je me protéger ? Liens :
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Les actions des marchés émergents
09/29/2021
Les actions des marchés émergents
Dans cet épisode de Sujet Capital, James Parkyn, François Doyon La Rochelle et Raymond Kerzérho discutent d’une variété de sujets à propos des placements et de la planification financière. Au programme : Actualités : La Caisse de dépôt vend en partie ses actions de banques canadiennes Sujet principal : Les actions des marchés émergents Bon conseil du jour : « Envisagez d’acheter des FNB négociés au Canada pour les actions américaines et internationales » Question d’un auditeur : « Les obligations individuelles sont-elles moins risquées que les FNB d’obligations ? » Liens :
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Les Régimes d’épargne-étude
09/15/2021
Les Régimes d’épargne-étude
Dans cet épisode de Sujet Capital, James Parkyn, François Doyon La Rochelle et Raymond Kerzérho discutent d’une variété de sujets à propos des placements et de la planification financière. Au programme : Actualités : Un pirate vole 600 millions de dollars de crypto-monnaies Sujet principal : Les Régimes d’épargne-étude Bon conseil du jour : « Ne pourchassez pas les performances passées » Question d’un auditeur : « Comment doit-je établir la répartition des avoirs pour ma mère inapte? » Liens : Programme canadien pour l’épargne-études : rapport statistique annuel 2020
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